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ADAPTATIONS ARCHITECTURALES THROUGH* UN VIDE ANTHROPOCÈNE. LE CAS CHINOIS COMME POINT DE DÉPART EMPIRIQUE
Comment imaginer demain, si le monde que l’on construit peut nous détruire ? Loin des considérations de l’anthropocène, les humains s’adaptent, tant bien que mal, à leurs environnements fragiles depuis des millénaires. Aujourd’hui l’architecture du monde entier subit une pression de plus en plus forte traversant une crise d’habitabilité annoncée ou vécue. L’explosion démographique des villes, les changements climatiques, les pertes énergétiques, la raréfaction des matériaux, la présence de pollution dans l’air, la montée des eaux… sont autant des enjeux que des contraintes, pour les humains et pour l’architecture. Suivez le cours de Jérémy Cheval, architecte et chercheur.
Loin des considérations de l’Anthropocène, les humains s’adaptent, tant bien que mal, à leurs environnements fragiles depuis des millénaires. Aujourd’hui l’architecture du monde entier subit une pression de plus en plus forte traversant une crise d’habitabilité annoncée ou vécue. L’explosion démographique des villes, les perturbations climatiques, les crises énergétiques, la raréfaction des matériaux, la pollution de l’air, la montée des eaux… sont autant d’enjeux que de contraintes pour les humains et pour l’architecture.
Comment imaginer demain, si le monde que l’on construit peut nous détruire ? L’architecture, subit et participe avec une intensité inégale, aux phénomènes de l’Anthropocène. Elle évolue de manière plus ou moins rapide avec le contexte social, spatial, économique et politique de par le monde. Et même si nous sommes encore loin de la cité anthropocène et que peu d’exemples montrent une évolution de l’approche architecturale, il est nécessaire d’interroger l’émergence de processus d’adaptation dans l’anthropocène. Comment, les constructions existantes, perpétuellement confrontées à des notions de confort, d’usage, de savoir-faire, de temps et de climat, évoluent-elles avec ces nouvelles contraintes, plus ou moins invisibles à l’oeil nu ?
Afin d’étayer ces réflexions je prendrai le cas chinois comme point de départ empirique. Ainsi je partirai de l’interprétation contemporaine et pragmatique de la notion chinoise de vide constitutif, pour réfléchir à une architecture, des fondations aux toitures, produite par l’ensemble de ses usagers, qui s’adapte through* un vide anthropocène. A travers ce cours public, je propose de démontrer que nous sommes tous des fabricants d’espaces traversés par des quotidiens perturbés. Et que tous, nous fabriquons des alternatives anthropocènes car nous composons avec un vide, qui n’existe que du fait de notre vue défaillante incapable de percevoir le contenu du vide : microparticules, odeurs, températures, sons, acteurs, désirs, projets, mouvements, liens, …
Le mot « Through » est proposé en anglais car il signifie à la fois : « à travers », « dans », « à cause de » et « grâce à ». ;)
Avec :
- Jérémy Cheval (France), coordinateur du pôle formation à l'École Urbaine de Lyon, architecte et chercheur.
Programme des cours publics 2022 de l'Ecole urbaine de Lyon