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ARTS ET HUMANITÉS ENVIRONNEMENTALES : « ANNA HALPRIN ET LA PLANETARY DANCE. KIT DE SURVIE AU TEMPS DES CATASTROPHES OU DANSE MONDIALISÉE ? »
Anna Halprin (1920), danseuse et chorégraphe, s’installe après guerre avec son mari Lawrence Halprin, architecte et paysagiste, sur la côte-ouest des Etats-Unis d’Amérique. Ses pratiques et ses explorations du mouvement vont transformer considérablement le développement de la danse et de la performance, en particulier dans leurs rapports à l’environnement.
En effet, son travail n’aura de cesse d’interroger l’environnement naturel ou urbain, le contexte politique et social, ou encore les logiques personnelles et collectives qui conduisent à prendre soin de soi, des autres et de la Terre. Son travail accompagne ainsi les mutations urbaines que connaissent les villes américaines, les évolutions des urgences environnementales, ou encore les problèmes spécifiques rencontrés par un sujet ou une communauté restreinte : il entend donc pouvoir se déployer à plusieurs échelles. Planetary Dance, qui est un projet né en 1981 d’un territoire local (Bay area), va par exemple essaimer de nouvelles pratiques à l’autre bout du monde. C’est l’un des exemples emblématiques de cette circulation d’une danse à l’échelle planétaire. Nous examinerons les enjeux, les moyens et les possibilités d’un tel projet, afin d’interroger en quoi il s’inscrit dans une problématique planétaire au risque d’un geste artistique mondialisé.
Intervenant·e·s :
Joanne CLAVEL, chargée de recherche
Julie PERRIN, enseignante-chercheuse au département danse de l’université Paris 8 Saint-Denis
Coordonné par :
Julie SERMON, professeure en histoire et esthétique du théâtre contemporain
Émilie WALEZAK, spécialiste de littérature britannique contemporaine
69007 Lyon
